"Plus jeune, je ne pensais pas qu'un métier comme le mien était possible"

Le 22 avril prochain, Tanguy Dumortier ira à la rencontre des chevaux sauvages de Przewalski pour un numéro inédit de « Jardin Extraordinaire ».   
par
Marie
Temps de lecture 3 min.

On l'appelle le globe-trotter de la RTBF. Pour les besoins du "Jardin Extraordinaire", Tanguy Dumortier s'est déjà rendu aux quatre coins du monde. Le 22 avril prochain, le journaliste ertébéen partagera avec les téléspectateurs son voyage au pays du Soleil levant, là où il est allé à la rencontre des chevaux de Przewalski, espèces sauvages qui ont été réintroduites dans leur environnement naturel.

« C'est un animal sauvage qui n'a jamais été domestiqué, par rapport aux autres espèces. On ne peut pas le monter, ni lui faire tirer une charue. L'idée est de faire comprendre que si ces chevaux trottent à nouveau en liberté dans les immenses steppes de Chine et de Mongolie, ce n'est pas un miracle, mais grâce au fruit d'un long travail réalisé par un programme international de reproduction, notamment au Domaine des grottes de Han », nous explique Tanguy Dumortier.

« Du parc animalier de Han, les chevaux sélectionnés sont envoyés vers la station de quarantaine du Zoo de Prague. C'est là que convergent les animaux retenus par le programme d'élevage des chevaux de Przewalski, en provenance de plusieurs pays européens. Les conditions y sont idéales pour préparer les chevaux aux steppes chinoises. Ils feront ensuite leur dernier grand voyage vers la liberté et le monde sauvage », explique l'équipe du Jardin Extraordinaire.

Les téléspectateurs découvriront à peine le reportage de Tanguy Dumortier que celui ci sera déjà parti vers de nouvelles aventures. En effet, quelques jours après nous avoir accordé une interview, le journaliste prenait l'avion en direction de la péninsule italienne. « Ce dimanche, je repars en Italie pour y réaliser un reportage sur les volcans italiens. Je partirai avec un volcanologue donc à la découverte du Vésuve et de l'Etna. Ca fait trente ans que j'avais envie d'y aller. »

Après autant de voyages, avez-vous encore des destinations rêvées? 

« Oh oui, heureusement! J'adorerais aller aux Etats-Unis, au Japon ou en Australie pour le Jardin Extraordinaire. Il y a tellement de belles choses à voir sur terre… »

Comment choisissez-vous les lieux où vous allez faire des reportages pour le Jardin Extraordinaire?

« Pour le moment, le premier critère c'est que ce voyage rentre dans l'agenda. (rires) Sinon, plusieurs critères entrent en compte, à savoir le budget, l'intérêt et le caractère unique du reportage. En effet, on ne va pas aller dans un endroit où plusieurs films ont déjà été tournés. On essaye de faire découvrir de nouveaux paysages aux téléspectateurs. »

Ne vous lassez-vous pas de voyager autant? 

« Non, pas du tout. Je suis à l'étranger au moins six mois par an et je trouve que c'est une chance pour un journaliste. Quand j'étais jeune, je ne pensais pas qu'un métier comme celui-ci était possible. On ne m'entendra jamais me plaindre de faire ce métier, même si les conditions de tournage sont parfois éprouvantes. Je me souviens avoir dormi avec des tarentules sous le lit! Il faut pouvoir le vivre! (rires) Mais, j'avoue que ça fait du bien de rentrer à la maison aussi. »

Partez-vous quand même en vacances pour le plaisir? 

« Non, jamais! (rires) Mes vacances se passent à la maison avec ma famille.»

Vos deux filles vous posent-elles beaucoup de questions sur vos voyages?

« Oui, tout le temps. Elles adorent quand je leur parle des animaux. Mais, heureusement, avec les moyens de communication actuels, je peux leur envoyer des photos en direct de mes voyages. »

Lorsque vous êtes entre amis ou en famille, est-ce facile de ne pas devenir le centre d'attention, la personne qui a énormément d'histoires à raconter? 

« Je pense plutôt que j'emmerde tout le monde avec mes histoires ! (rires) Donc, j'ai trouvé la solution: je ne raconte plus rien ou, en tout cas, j'essaye de ne plus déborder. »