Des enfants "mis à vendre" sur Instagram

À l'occasion de la journée mondiale contre l'esclavage des enfants, qui a eu lieu ce 16 avril, Unicef a lancé la campagne #NoPriceOnKids en mettant des enfants en vente sur Instagram Shopping.
par
ThomasW
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Rai Seng, une fille de 13 ans, travaille à la construction des routes en Birmanie pour moins de 3€ par jour. Âgé de 6 ans, Mustafa, travaille avec son père dans une zone industrielle de Bagdad, comme 6 % des enfants irakiens âgés de 5 à 14 ans. En Bolivie, la petite Alina n'a que 5 ans mais elle cherche avec sa maman des minerais à l'entrée d'une mine, en étant quotidiennement exposée au danger.

Plus de 150 millions d'enfants contraints de travailler

Ces trois enfants font partie dans la campagne #NoPriceOnKids lancée par Unicef à l'occasion de la journée mondiale contre l'esclavage des enfants qui a lieu chaque année le 16 avril. Selon l'organisation, plus de 150 millions d'enfants dans le monde sont contraints de travailler, mettant en péril leur santé et leur éducation, mais aussi en étant privés de leur enfance.

"La vie d'un enfant n'a pas de prix"

Pour sensibiliser les internautes au travail des enfants, Unicef a créé une campagne basée sur Instagram Shopping. Lancée en mars dernier, cette fonctionnalité permet de vendre et d'acheter des objets sur le réseau social. « A l'heure où tout s'achète et tout se vend, des dizaines de millions d'enfants sont exploités à travers le monde. Unicef a donc décidé d'utiliser Instagram Shopping pour rappeler à tous que la vie d'un enfant n'a pas de prix », indique le spot de la campagne imaginée par l'agence Brand Station.

En cliquant sur le bouton « Acheter » de ces annonces publiées par Unicef France sur Instagram, les utilisateurs peuvent découvrir l'histoire de l'enfant sur la photo et sont invités à faire un don pour aider l'Unicef dans son combat contre l'exploitation des enfants.