La réforme ne peut être mise en place pour la rentrée 2019, estime l'Unécof
Adopté il y a peu en seconde lecture au gouvernement, le projet de décret est actuellement soumis pour avis au Conseil d'Etat. Le ministre Marcourt espère qu'il pourra être adopté en troisième et dernière lecture au gouvernement d'ici la mi-avril, afin d'être présenté ensuite pour adoption devant le Parlement."Une année pour aménager la mise en place de cette réforme mettra en péril la qualité de l'enseignement et aura un impact négatif sur les étudiants. Nous pensons aussi que trop d'inconnues persistent dans le décret", précise Olivier Coppens, président de l'Unécof.
Celle-ci pointe également l'examen, "non contraignant", de maîtrise de la langue française en première année, "qui est, en réalité, un examen d'entrée en Bloc2". "L'étudiant n'ayant pas réussi cet examen se retrouve avec cinq crédits supplémentaires à son programme de Bloc 1, il devra réussir ces cinq crédits sous peine de ne pas pouvoir accéder au Bloc 2."
"Cette réforme ne peut être mise en uvre dans l'état actuel et nécessite un délai de réflexion complémentaire sans qu'il n'engendre un impact négatif", conclut l'Unécof.