Prise d'otage en France, le terroriste présumé abattu

Un homme a pris pour cible des policiers ce matin, avant de prendre en otage des clients d'un supermarché à Trèbes, dans le sud de la France.
par
Camille
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Le preneur d'otage a été abattu lors d'une intervention du GIGN. L'homme est soupçonné d'avoir tué trois personnes et d'en avoir blessé deux autres au cours de trois attaques menées à Carcassonne et à Trèbes. L'homme se revendiquait de l'EI.

«Le suspect a d'abord volé une voiture à Carcassonne, tuant un passager et blessant le conducteur, avant de toucher à l'épaule un CRS à proximité de la caserne située non loin de là. Ensuite, il a tué deux autres personnes au cours de la prise d'otages dans le supermarché de Trèbes», ont précisé ces sources.

Le premier ministre français, Edouard Philippe, a annoncé qu'il s'agit "vraisemblablement" d'un acte terroriste.

L'Etat islamique revendique

Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué cette prise d'otages et les attaques meurtrières, par le biais de son agence de propagande Amaq.

"L'homme qui a mené l'attaque de Trèbes dans le sud de la France est un soldat de l'Etat islamique, qui a agi en réponse à l'appel" de l'organisation "à viser les pays membres de la coalition" internationale anti-EI, selon un communiqué d'Amaq partagé sur l'application Telegram.

Un gendarme otage volontaire

Un des gendarmes blessés par le preneur d'otages s'est volontairement substitué à un otage civil, a révélé le ministre français de l'Intérieur Gérard Collomb, saluant son "héroïsme".

"Je veux saluer le courage du lieutenant colonel qui est gravement blessé et qui s'est substitué à l'otage que le terroriste tenait pour se protéger, un acte d'héroïsme", a commenté M. Collomb.