Après la politique, Theo Francken rêve d'ouvrir sa propre école

Le secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration Theo Francken entend créer sa propre école une fois qu'il se sera retiré de la politique.
par
Marie
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«Une école avec rien que des enseignants inspirés, qui peuvent tirer le maximum des élèves», confie-t-il dans l'émission de reportage Alloo (VTM) qui sera diffusée mardi soir. «J'aimerais ouvrir une école. C'est un rêve que j'ai», confesse le N-VA.

«Une école avec des enseignants motivés, jeunes et âgés. Il y a un réel besoin pour ce type d'établissement. C'est là que la société commence. Je ne suis souvent pas d'accord avec certaines écoles. Exceller, briller en tant qu'élève, est devenu dans certaines écoles un gros mot. L'égalité des chances est quelque chose de très important, mais chacun doit pouvoir développer ses propres talents au mieux. On n'est pas tous les mêmes. Les enfants doivent pouvoir exceller.»

"Pendant 30 ans, on a mené une mauvaise politique"

Le secrétaire d'Etat profite également de cet entretien télévisé pour évoquer les critiques qu'il essuie pour sa politique.

«Quand on commence à esquisser une tout autre politique migratoire, on sait que l'on va se prendre le vent de face», analyse-t-il.

«Pendant 30 ans, on a mené une mauvaise politique, avec toutes sortes d'ONG et d'avocats qui ont gagné des millions d'euros sur le dos de pauvres malheureux. Evidemment, ceux-là font tout pour me casser. Cela, je le savais en commençant. On ne peut réduire cette industrie de l'immigration en un claquement de doigt. Mais j'ai le soutien de la population. Eux, non. Nous sommes en démocratie. J'applique la loi. J'aimerais d'ailleurs entendre ce que ces excités ont comme solution. Mais je ne l'entends pas.»