Bien trop de "trespassing" sur les voies

Le gestionnaire d'infrastructures ferroviaires Infrabel a enregistré 807 cas de "trespassing", soit la présence illicite de personnes sur le domaine ferroviaire", en 2017.
par
Pierre
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C'est la première fois qu'Infrabel enregistre autant de signalements d'individus s'aventurant sur les voies ou à proximité de celles-ci, et ce malgré les multiples campagnes visant à prévenir ce type de comportement.

Sept morts

L'année passée, 678 cas avaient été recensés. Le bilan humain de l'année 2017 est lourd, puisque sept personnes sont décédées et sept autres ont été grièvement blessées en agissant de la sorte.

"Beaucoup de ces victimes sont des jeunes qui, plus que d'autres, banalisent le risque notamment en sous-estimant la vitesse d'un train", précise Infrabel.

L'entreprise publique a dressé une liste de 53 "hotspots" qui voient régulièrement des "trespassings". La majorité d'entre eux (29) sont situés dans les gares.

Il s'agit essentiellement de passages d'un quai à l'autre ou d'un parking vers les quais.

Ces agissements ont également une répercussion sur le trafic. Au total, ils ont occasionné 140.312 minutes de retard sur le réseau, soit une moyenne de six heures par jour.