Les babyphones vidéo pas toujours sûrs

On n'arrête pas le progrès, et les babyphones vidéo peuvent faire office de solution rassurante pour les parents inquiets. Test-Achats recommande toutefois une grande prudence à l'achat.
par
Marie
Temps de lecture 2 min.

Le babyphone émetteur – récepteur des dernières années fait face à une rude concurrence. Les nouveaux modèles utilisent les réseaux wifi et 4G, une solution qui permet de pouvoir écouter son enfant dormir même à distance, et offre de nouvelles possibilités. Il est ainsi possible de voir son tout petit grâce à une caméra, et lui lancer une berceuse à distance.

Souci de connexion

Mieux vaut toutefois se montrer prudent quant aux capacités de ces produits. «Avec ce système de connexion internet, on ne doit plus s'inquiéter de la portée de l'appareil, de murs trop épais», constate Test-Achats. L'organisation de protection des consommateurs appelle pourtant à la prudence. «La majorité des babyphones vidéo ne dispose pas d'une alerte claire en cas de problème de connexion, si vous quittez la zone de couverture wifi ou si celle-ci vient à manquer. Vous n'êtes donc pas prévenu si vous n'êtes plus connecté au babyphone et que vous n'êtes plus en tain de surveiller votre enfant». Un défaut d'autant plus regrettable que les babyphones vidéo sont justement prisés des parents les plus inquiets.

Risque de piratage

La plupart des modèles testés présentent également des problèmes de sécurité. Sept sur neuf peuvent ainsi permettre à un intrus d'observer votre enfant, ou même de prendre le contrôle de la caméra. Il apparait également que les mots de passe, quand ils ne sont pas inexistants, sont trop évidents (123456, azerty…).

Pas de danger avec les ondes

La multiplication des objets connectés et des ondes qu'ils émettent inquiète parfois. Certains redoutent qu'elles soient particulièrement dangereuses pour les cerveaux des bébés, toujours en cours de développement. Test-Achats se veut rassurant de ce côté-là. «On entend souvent qu'il vaut mieux placer le babyphone à distance de l'enfant pour qu'il ne soit pas baigné d'ondes. Mais les intensités relevées à 1m de l'émetteur se trouvent largement en-dessous des limites légales, et ce pour tous les appareils».

7 babyphones déconseillés sur 9

Sur les 9 babyphones que Test-Achats a testé, l'association déconseille les 7 suivants :

-le Beurer BY88;

-le Motorola MBP845 Connect;

-le Motorola MBP85 Connect;

-l'iBaby M6S;

-le NUK Smart Control Multi 310 ;

-le Tattou Vio 1631 ;

-le Foscam FosBaby P1.

Ils présentent tous une alarme déficiente en cas de problème de connexion (voire pas d'alarme du tout) et seuls le Motorola MBP85 Connect et l'iBaby dispose d'une sécurité satisfaisante contre le piratage.