Le couscous pourrait bientôt être inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco

Le couscous, cette spécialité culinaire d'Afrique du Nord, dont l'Algérie, le Maroc et la Tunisie revendiquent chacun la paternité, pourrait être inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
par
ThomasW
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Et si le couscous entrait au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco, au même titre que le repas gastronomique des Français le fut en 2010 sur la liste du patrimoine culturel immatériel ? La Tunisie, le Maroc et l'Algérie, par la voix d'experts, ont constitué un projet commun qui puisse rendre intouchable cette recette.

Trois pays rassemblés derrière le couscous

Si les trois pays d'Afrique du Nord revendiquent être chacun à l'origine de ce plat à base de semoule de blé dur, de légumes et de viande, une telle inscription a le mérite de rassembler les trois peuples sur la question de l'importance du couscous dans l'histoire de l'humanité. Car ses origines remonteraient à l'Antiquité.

Les Français ont commencé à goûter le couscous au début du XXe siècle, à l'arrivée des premiers immigrés algériens, puis des pieds-noirs à l'occasion de l'Indépendance de l'Algérie en 1962.

De nombreux héritages culinaires inscrits à l'Unesco

Le repas gastronomique des Français n'est pas le seul héritage culinaire inscrit à l'Unesco. La cuisine traditionnelle mexicaine l'a été en 2010, au même moment que l'art du pain d'épices en Croatie du Nord. La nourriture japonaise, et plus précisément la "washoku" qui désigne les traditions culinaires nippones, a dû attendre 2013.

La fameuse diète méditerranéenne, le café turc ou encore la pêche aux crevettes à cheval en Belgique bénéficient aussi d'une protection de la part de l'Organisation des Nations Unies. En 2015, c'était au tour du café arabe d'être ajouté, en raison de son "symbole de générosité". Plus récemment, l'art du pizzaiolo napolitain est entré dans la liste.