Une grève "pas à l'ordre du jour" pour les syndicats chrétien et libéral

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Belga
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Pour les syndicats CSC et CGSLB, une grève n'est "pas à l'ordre du jour", ont indiqué les responsables des partis chrétien et libéral mardi. La FGTB a lancé plus tôt dans la journée un ultimatum au gouvernement fédéral dans le dossier des pensions: soit le gouvernement fait marche arrière, soit des actions auront lieu, avec la possibilité d'une grève de 24 heures. "Nous continuons à mener des actions de sensibilisation autour du dossier des pensions, mais une grève n'est pas à l'ordre du jour", a estimé la secrétaire générale de la CSC, Marie-Hélène Ska.

Le syndicat chrétien n'a pas changé d'avis depuis la dernière manifestation nationale contre la politique du gouvernement fédéral en matière de pensions, qui avait mobilisé 25.000 personnes en décembre. Il excluait alors, tout comme la CGSLB, l'éventualité d'une grève.

"Les modalités peuvent varier dans la durée, mais le plus important est de conscientiser la population" sur la question des retraites, poursuit Mme Ska. Pour la CSC, la pension à point voulue par le ministre des Pensions Daniel Bacquelaine est "inefficace", la pénibilité n'est pas suffisamment prise en compte dans le texte actuel et les pensionnés risquent de perdre de l'argent.

Le syndicat libéral mise lui aussi davantage sur une "approche d'information et de sensibilisation" des citoyens plutôt que sur une grève. "Notre préoccupation reste grande, mais des actions de plus grande envergure ne sont pas à l'ordre du jour", a affirmé Olivier Valentin, secrétaire national.

La FGTB a demandé mardi au gouvernement de retirer ses projets de loi sur la pénibilité du travail et de faire marche arrière concernant un nouveau système de pension à points. En l'absence de réaction du gouvernement Michel, des actions d'envergure seront menées, avec la possibilité d'une grève de 24 heures, a expliqué le secrétaire général du syndicat socialiste, Robert Vertenueil.

Ce dernier a souligné que les trois syndicats avaient la même lecture du dossier sur le fond. Marie-Hélène Ska et Olivier Valentin le rejoignent. Un communiqué commun avait d'ailleurs été envoyé après l'échec des négociations au sein du Comité national des pensions, lundi dernier, a rappelé M. Valentin.

Source: Belga