L'exception humanitaire n'est pas remise en cause, assurent Francken et Geens
La commission a entamé l'examen du projet de loi qui autorise les visites domiciliaires de la police, moyennant une autorisation d'un juge d'instruction, en vue d'arrêter un étranger en situation illégale qui refuse de se soumettre à un ordre de quitter le territoire. "Pour autant que je sache, les gens qui se trouvent au Parc Maximilien ne sont pas dans ce cas", a souligné M. Geens.
Le texte a été élaboré, dit-il, avant que ne commence la vaste action citoyenne d'hébergement de migrants depuis ce parc voisin de la Gare du Nord à Bruxelles. "De près ou de loin, il n'a rien à voir avec ce qui s'y passe", a ajouté le ministre.
Ouvert à une amélioration
L'examen du texte commence alors que la polémique est vive à propos de l'arrestation de migrants. Le ministre CD&V regrette la "polarisation" dans ce débat. "La polarisation dans laquelle on se trouve depuis le Parc Maximilien change le ton de tout le projet", a-t-il souligné. Plusieurs avis critiques ont été formulés. Le ministre s'est montré ouvert à une "amélioration" du texte si cela s'avérait nécessaire.