Des chercheurs belges pour favoriser la reproduction des pandas

Une nouvelle enquête internationale vise à grandement amplifier les chances de reproduction des pandas géants, une espèce menacée.
par
Laura
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Les données étudiées sont issues d'analyses d'urine, et bientôt d'excréments, lors de périodes de chaleur, de gestation ou de mise bas. En Belgique, c'est une équipe de chercheurs de l'Université de Gand qui récoltent et analysent les données, en collaboration avec le parc Pairi Daiza.

Les chercheurs ont recueilli les données relatives au panda femelle de Brugelette, Hao Hao, pendant ses deux premières périodes de chaleur et pendant sa première grossesse. Ces données apportent aux scientifiques un nouvel éclairage et des informations cruciales sur le mécanisme de chaleur du panda femelle, un mécanisme particulièrement mystérieux, cette période n'arrivant qu'une fois par an, pendant une durée d'un à trois jours. De plus, il est parfois difficile de remarquer cet état et la fécondation est qui plus est loin d'être un jeu d'enfants.

Diagnostic difficile

Le diagnostic d'une grossesse n'est pas simple non plus, le panda étant capable de la masquer. Et il arrive qu'une absorption foetale mette fin à la gestation. Bref, il s'agit d'un vrai parcours du combattant.

Les données collectées sont comparées à des données relatives à d'autres pandas femelles en France et en Ecosse. L'enquête est réalisée en partenariat avec la China Conservation and Research Centre for the Giant Panda, Pairi Daiza et la fondation Pairi Daiza, RZSS-Edinburgh Zoo, l'université d'Edimbourg et l'Université de Gand.