Entre 200 à 250 taxis manifestent dans les rues de Bruxelles

Entre 200 à 250 taxis ont pris le départ de la place Poelaert à Bruxelles vers 10h15, selon le secrétaire général de la Fédération belge des taxis (FEBET), Sam Bouchal. Ils se dirigent, klaxons hurlants, vers le cabinet du ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoort.
par
Laura
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L'action, organisée par le Front commun des taxis bruxellois, a l'apparence symbolique d'un cortège funèbre. Elle a démarré vers 8h30 place Poelaert, où les taxis se sont tout d'abord rassemblés.

Le cortège transporte un cercueil jusqu'au cabinet de M. Vervoort (rue Ducale) avant de déposer une couronne de fleurs au Parlement bruxellois (rue du Lombard). "Nous espérons y rencontrer les membres de la commission infrastructure. Nous leurs y remettrons une petite carte de condoléances", explique M. Bouchal.

Plan clair

Le secteur des taxis demande que le gouvernement régional rédige un plan taxi avec des règles claires, qui écarte la concurrence déloyale d'Uber. "Nous espérons que par cette action, nous finirons par convaincre les responsables politiques qu'en l'absence d'un Plan taxis, Uber doit quand même se conformer aux réglementations. Surtout depuis que la Cour européenne de Justice a statué qu'Uber était bien un service de transport et pouvait donc être soumis à un ensemble de règles similaire à celui imposé aux autres sociétés", ajoute M. Bouchal.

En accord avec la police, le cortège a quelque peu modifié sa trajectoire. Après l'arrêt symbolique au cabinet de M. Vervoort, les taxis feront demi-tour par la petite ceinture, passeront par la rue de la Régence, place du Sablon avant de passer par le parlement bruxellois. Ils reviendront finalement place Poelaert afin de procéder à un débriefing avec leurs membres.

Arrêt chez le ministre

Les taxis ne feront cependant aucun arrêt chez le ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet. "Nous sommes arrivés au constat que depuis 2014, il y a une absence d'échange. Le ministre Smet en reste à sa vision des choses et ne nous laisse pas d'autres choix que d'entériner ses propositions. Nous refusons de travailler avec lui dans ces conditions", conclut M. Bouchal.