Cinq jihadistes sont revenus en Belgique l'an dernier

Selon L'Echo, le nombre de "returnees", ces Belges partis rejoindre l'EI et qui souhaiteraient désormais revenir, serait relativement limité. Les services de sécurité redoutaient un retour massif de combattants depuis les territoires en guerre. Mais celui-ci n'a pas eu lieu et ne devrait, selon toute vraisemblance, pas avoir lieu dans un avenir proche. Selon l'Ocam, l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace, tout au plus 150 combattants belges sont actuellement susceptibles de rentrer de Syrie ou d'Irak, mais cette perspective est jugée très improbable.

«Pour l'instant, nous n'assistons qu'à un retour au compte-gouttes», indique le ministre Jan Jambon, tout en précisant que les retours dans un avenir proche sont «impossibles à prédire». Le gouvernement dit toutefois être très vigilent quant à ce risque.

L'an dernier, une cellule composée de responsables de la police et des services de renseignement a été créée par la Belgique en Turquie, pour intercepter tous les combattants belges. Elle n'a eu que sept dossiers à traiter jusqu'à présent.