«Je ne fais chanter personne», affirme M. De Wever

Le président de la N-VA, Bart De Wever, a assuré lundi qu'il ne «faisait chanter personne» et qu'il ne faisait qu'exprimer l'opinion de son parti, comme en réponse aux propos du Premier ministre Charles Michel, tout en réaffirmant son soutien au secrétaire d'Etat à l'Asile et à la Migration, Theo Francken.
par
Marie
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«Je ne fais chanter personne. Je déplore que l'on dise cela. Je donne l'opinion de mon parti», a-t-il affirmé à son arrivée au siège bruxellois de la N-VA pour la réunion hebdomadaire du bueau du parti nationaliste flamand.

«Il n'y aura dans cette affaire (celle des migrants soudanais renvoyés dans leur pays) pas de démission de Theo Francken», a ajouté M. De Wever.

M. Francken s'est pour sa part déclaré satisfait du soutien apporté par son président de parti.

La réplique de Charles Michel

M. De Wever avait lancé un avertissement dimanche à ses partenaires de la majorité fédérale, agitée par la question du sort réservé à des migrants soudanais après leur rapatriement: si son secrétaire d'Etat Theo Francken doit démissionner, le parti nationaliste quittera également le gouvernement.

Ce qui a entraîné lundi une réplique «ferme» du Premier ministre Charles Michel, qui a rejeté tout chantage ou toute provocation venant de l'opposition ou de la majorité.

«Le chantage ne m'impressionne pas, les menaces non plus, ni les provocations», a déclaré le chef du gouvernement fédéral au micro de la radio privée Bel-RTL, dont il était l'invité matinal.