Menaces de Trump: Jérusalem "n'est pas à vendre", réplique la présidence palestinienne

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Belga
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La présidence palestinienne a déclaré mercredi à l'AFP que Jérusalem n'était "pas à vendre", en réaction à la menace de Donald Trump de supprimer l'aide financière américaine de 300 millions de dollars si les Palestiniens refusent de négocier avec Israël. "Jérusalem est la capitale éternelle de l'Etat de Palestine et n'est pas à vendre pour de l'or ou des milliards", a affirmé à l'AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole de la présidence, en référence au refus palestinien de reprendre des négociations après la reconnaissance par Washington de la Ville sainte comme capitale d'Israël.

La décision américaine avait provoqué la colère des Palestiniens, qui veulent faire de Jérusalem-Est annexée par Israël la capitale de l'Etat auxquels ils aspirent, et une vague de critiques dans le monde. "Nous ne sommes pas opposés à reprendre des négociations, mais elles doivent être fondées sur le droit international et les résolutions (de l'ONU) qui ont reconnu un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-est comme capitale", a ajouté le porte-parole.

M. Trump a menacé mardi de couper l'aide financière des Etats-Unis aux Palestiniens. Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a dénoncé "un chantage politique minable qui reflète la conduite barbare et immorale américaine", a affirmé dans un communiqué le porte-parole de l'organisation, Fawzi Barhoum.

source: Belga