Le changement climatique continue d'affecter la nature en Flandre

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Belga
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Le rapport annuel de l'Institut flamand de la recherche sur la forêt et la nature (Instituut voor Natuur- en Bosonderzoek) publié vendredi indique qu'il existe de plus en plus d'indicateurs démontrant l'impact du changement climatique sur la nature en Flandre. Des changements dans le temps et dans l'espace sont désormais bien visibles. Ainsi, sur certains arbres dont le bouleau, on constate un changement dans la période de production du pollen. Le développement des feuilles des hêtres et des chênes commence également de plus en plus tôt dans l'année, une conséquence des mois d'hiver plus doux. Les impacts à long terme de ces phénomènes ne sont toutefois pas encore connus.

L'Institut constate également des changement spatiaux. Ainsi, des espèce provenant du sud et du sud-est se développent de plus en plus vers le nord. "C'est par exemple le cas de certaines espèces de libellules. Auparavant, on en observait de passage dans la Région. Maintenant, elles y installent leur habitat", précise le rapport.

Dans le cadre de la politique européenne sur les espèces exotiques, une liste internationale des espèces problématiques a été établie. Au moins 89 espèces non indigènes figurant dans cette liste ont été recensées en Flandre et au moins 41 d'entre-elles sont considérées comme très invasives. Plusieurs mammifères comme la martre, la loutre, le chat sauvage et le blaireau sont de retour, de manière toutefois toujours précaire. A l'inverse, le putois, le lérot et plus de la moitié des espèces de chauves-souris présentent un déclin inexplicable.

Sur les 22 espèces d'amphibiens et de reptiles indigènes, dix sont considérées comme "en danger", dont deux espèces "gravement menacées" essentiellement en raison de la détérioration de la qualité des eaux de reproduction.

Source: Belga