Un combattant belge de l'EI incarcéré en Irak veut coopérer avec la sûreté belge

Le Verviétois Tarik Jadaoun, djihadiste lié au groupe terroriste État islamique (Daesh) et emprisonné en Irak où il risque la peine de mort, souhaite collaborer avec les services de sécurité belges, affirme-t-il dans une interview à la VRT.
par
Laura
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Jadaoun, alias "Abou Hamza Al-Belgiki", a été capturé lors de la reprise de Mossoul, où selon ses aveux il entraînait entre autres des enfants-soldats pour Daesh. Il affirme disposer d'informations susceptibles d'aider les autorités belges, et dit n'avoir pas vraiment combattu pour Daesh, pour qui il n'aurait servi que d'infirmier au front.

S'il assure n'avoir ni ordonné ni conduit les attentats survenus en France et en Belgique, il présente pourtant des excuses pour ceux-ci. "J'espère pouvoir rentrer pour m'excuser auprès des gens qui ont été touchés par les attentats en France et en Belgique. Je veux pouvoir leur expliquer pourquoi certaines choses se sont passées", indique-t-il. Le détenu dit aussi espérer revoir sa femme, avec qui il s'est marié en Syrie, ainsi que sa famille en Belgique.