Koen Geens relance le débat sur la fusion des zones de police bruxelloises

Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) est partisan d'une fusion des zones de police bruxelloises.
par
Camille
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Koen Geens espère voir fusionner les zones de police de la région bruxelloise. Mais il concède que celle-ci n'est pas pour tout de suite. Il prend l'exemple de New-York. La métropole américaine s'appuie sur une seule zone de police pour 8,5 millions d'habitants. Bruxelles en compte six pour 1,2 million de personnes. Dans sa communication via la VRT, et par voie de communiqué, le ministre Geens a insisté que le fait que l'implication de la police new-yorkaise dans la police de proximité avait contribué à faire baisser l'usage d'armes à feu de 30% et réduit le nombre d'interrogatoires, de détentions et de fouilles.

A New-York, le commissaire de police désigné par le bourgmestre détermine la stratégie face à la criminalité. Il dirige un corps de 54.000 personnes parmi lesquelles 36.000 agents de police et 18.000 agents administratifs. En dépit de l'existence de plusieurs grands districts, et de 123 zones dirigées par différents commissaires, et commissaires adjoints, il porte la responsabilité finale de la politique policière dans la ville.

M. Geens a dit son espoir d'arriver à inspirer les bourgmestres bruxellois de cette expérience. Il les rencontrera avec le ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) le 13 décembre prochain dans le but d'améliorer la sécurité dans la capitale.

Mais le ministre CD&V ne voit pas une fusion des police pour toute de suite. Ce projet ne fait pas partie de l'accord de gouvernement mais peut figurer dans le suivant. Il est utile de mettre à profit le temps qui nous sépare du prochain pour alimenter la réflexion.