Des nouveautés pour la campagne Bob d'hiver

La campagne Bob d'hiver se tiendra du 1er décembre au 20 janvier. Boire et conduire est encore trop un phénomène trop répandu en Belgique, constatent les responsables de la campagne.
par
Camille
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La 24e campagne Bob d'hiver aura pour slogan «Bob et fier de l'être». «Celui qui est Bob doit en être fier», a lancé Bianca Debaets (CD&V), la Secrétaire d'État bruxelloise en charge de la sécurité routière. Selon un sondage effectué par l'Institut Vias (ancien IBSR), il ressort que si 80% des répondants disent bien connaître le concept Bob, ils ne sont que 59% à penser qu'être Bob est un engagement dont on peut être fier. Surtout, Bianca Debaets souhaite que ne pas boire avant de conduire devienne une norme sociale. «De la même manière qu'on a l'habitude de se lever pour une personne âgée dans les transports en commun.»

Des nouveautés pour les contrôles

Les différents niveaux de pouvoir associés à la campagne souhaitent rendre les contrôles sur les bords des routes plus efficaces. Ils deviendront davantage mobiles, et ne dureront plus que 40 minutes par endroits. Cela doit éviter que les éventuels conducteurs ivres ne soient prévenus, et ainsi renforcer la peur du gendarme, explique le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon (N-VA). La campagne débutera du 1er décembre et se poursuivra jusqu'au 20 janvier 2018, entend jouer sur le sentiment de fierté de ceux qui s'engagent à ne pas boire s'ils doivent encore prendre le volant.

 

Chiffres alarmants

La conduite sous l'influence de l'alcool est l'une des principales causes d'insécurité sur la route. Un conducteur belge sur trois avoue avoir pris le volant au cours des mois écoulés après avoir consommé de l'alcool. Ainsi, chaque jour, en moyenne, douze accidents impliquant un conducteur testé positif sont recensés. En nombre absolu, cela représente près de 4.300 accidents corporels en 2016, dans lesquels au moins un conducteur était sous l'influence de l'alcool. En Finlande et en Norvège, le pourcentage d'automobilistes positifs est en moyenne dix fois moins important qu'en Belgique.