Ligue des Champions - Anderlecht a enfin marqué, mais aussi beaucoup gaspillé et perdu

par
Belga
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Anderlecht avait absolument besoin d'un point - qu'il aurait largement mérité mais n'a pas obtenu - afin de rester dans la course pour la 3e place du Groupe B de la Ligue des Champions de football, et préserver ainsi ses chances de poursuivre son parcours européen au printemps. Le Bayern Munich, son adversaire mercredi soir au Stade Constant Vanden Stock, devait lui s'imposer comme il l'a fait sans panache, 1-2, pour conserver un mince mais réel espoir de coiffer le Paris Saint-Germain en tête de la poule, grâce à une "remontada" à la sauce bavaroise, le 5 décembre à l'Allianz Arena. La tâche des mauves semblait d'autant plus ardue, que le Bayern du match-aller qui s'était imposé 3-0 sans convaincre à onze contre dix après la rapide exclusion de Sven Kums, avant d'être balayé, 3-0, par le PSG au Parc des Princes, n'était plus du tout le même.

Il avait en effet aligné huit victoires d'affilée, et repris les commandes de la Bundesliga avec le retour à la barre du "vieux" sorcier Jupp Heynckes (72 ans).

Anderlecht a également changé d'entraîneur depuis le 12 septembre. Mais s'il est remonté sur le podium de la Jupiler League, il ne paraissait pas (encore) transfiguré pour autant.

Il n'empêche que le Sporting entama résolument cette partie dans un audacieux 4-3-3, Lukasz Teododorczyk étant même tout près d'ouvrir la marque dès la 7e minute. Mais Sven Ulreich répara l'erreur de sa défense, et plus précisément de Jérôme Boateng en sauvant du pied.

Le remplaçant de Manuel Neuer fut encore sollicité par Dennis Appiah à la 16e.

Le Bayern ne montrait pas grand chose, même si les supporters anderlechtois retenaient leur souffle les rares fois où Arjen Robben ou Robert Lewandowski faisaient mine de débouler.

Mais c'est "Teo", magnifiquement lancé par Sofiane Hanni, qui manqua encore une occasion énorme à la 29e.

Matz Sels fut pour la première fois contraint d'éclaircir une situation scabreuse dans les pieds d'Arturo Vidal à la demi-heure, mais Ulreich sauva lui une nouvelle fois du pied devant Teodorczyk à la 38e.

Nul blanc (très) flatté pour le Bayern à la mi-temps. Mais un point dont Anderlecht pouvait tout compte fait se contenter vu que le Celtic ne faisait pas le poids contre le PSG au Parc des Princes.

C'était cependant compter sans Lewandowski, qui poussa le ballon dans les filets de Sels sur un parfait service de Corentin Tolisso à la 51e (0-1).

Une injustice de courte durée, Sofiane Hanni égalisant de près à la 63e (1-1). Le premier but d'Anderlecht dans cette campagne. Mais pas le but du point tant convoité.

Une tête croisée de Tolisso sur un centre de Joshua Kimmich, redonna en effet définitivement l'avantage aux Bavarois dans une ambiance de deuil national à la 77e (1-2).

La morale de l'histoire, si on ne la connaissait pas déjà, c'est qu'un grand Anderlecht avec un Teo en panne, cela ne suffit pas pour battre un petit Bayern...

Source: Belga