Boire du café pourrait réduire le risque de crise cardiaque

Une étude américaine suggère un nouvel avantage à la consommation de café : elle pourrait réduire le risque d'insuffisance ou de crise cardiaque.
par
ThomasW
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Des études précédentes ont déjà suggéré que boire du café pouvait réduire le risque de certains cancers, de diabète, de maladie cardiovasculaire, de sclérose en plaques, et même de mortalité.

Diminution du risque d'avoir une crise cardiaque

Pour cette nouvelle étude, l'équipe de chercheurs a rassemblé des données recueillies dans le cadre de l'étude à long terme Framingham Heart, qui contient des informations sur ce que mangent les participants et leur santé cardiovasculaire, afin d'examiner le lien potentiel entre la populaire boisson et le risque de défaillance et de crise cardiaque.

Ils ont utilisé des technologies de machine learning pour analyser ces données, qui leur ont permis de mettre au jour des associations significatives, de la même manière que les sites marchands utilisent l'historique des achats d'un client pour prédire les produits susceptibles de l'intéresser également.

L'étude préliminaire a montré que par rapport aux personnes ne buvant pas de café, le fait de boire du café était associé à un risque inférieur de 7% de développer une maladie cardiaque et de 8% d'avoir une crise cardiaque pour chaque tasse supplémentaire consommée par semaine.

Une association confirmée

L'équipe a ensuite vérifié la validité des résultats de l'analyse de machine learning en menant une analyse traditionnelle sur deux ensembles de données similaires émanant de deux études, la Cardiovascular Heart Study et l'Atherosclerosis Risk In Communities Study.

Les résultats ont confirmé ceux de l'analyse par machine learning, l'association entre la consommation de café et la réduction du risque étant confirmée dans les trois études. Toutefois, bien que ce type d'étude montre une association, les chercheurs soulignent que cela ne peut pas démontrer un lien de cause à effet.

 

Les résultats ont été présentés lors des séances scientifiques de l'American Heart Association, qui ont eu lieu du 11 au 15 novembre 2017.