Stromae : «Sans mon frère, je me serais suicidé»

Dans son témoignage, Stromae revient sur les terribles effets secondaires qu'il a ressenti après avoir pris du Lariam, un antipaludique, lors de sa tournée en Afrique. Le chanteur explique en souffrir encore aujourd'hui. Un extrait du documentaire a été diffusé sur le site de Purepeople. "Ça m'est arrivé en juin 2015" rappelle l'interprète de "Tous les mêmes". "C'était dans le cadre de ma tournée en Afrique. J'étais stressé, j'étais épuisé. Tout me prédisposait à péter un plomb. L'accélérateur, c'était le Lariam. Pendant les concerts, je ne m'en rendais pas compte, on n'a pas le recul. C'est de la paranoïa, c'est plein de trucs..."

"Mon frère a eu le déclic"

Si Stromae s'en est sorti, c'est grâce à son frère, Luc Junior Tam, avec qui il travaille au sein du label Mosaert. «Mon frère a eu le déclic. Il s'est rendu compte qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Et je pense que s'il n'avait pas été là, je me serais sans doute suicidé cette nuit-là. Ça, c'est sûr. Je pèse bien mes mots quand je vous dis ça. S'il n'avait pas été là, je ne pense pas que je pourrais vous parler aujourd'hui».

Les fans de Stromae pourront écouter l'intégralité de son témoignage dans le documentaire «Malaria Business», réalisé par Bernard Crutzen, qui sera diffusé le 29 novembre à 20h55 dans le cadre du magazine Investigations sur France Ô.