Metro : « Les pages où nous ne pouvons pas faire la différence, nous passons »

"Ce sont les pages avec lesquelles nous ne pouvons pas faire la différence, que nous externalisons", a tenu à préciser jeudi soir Monique Raaffels, CEO de Mass Transit Media qui édite le journal gratuit Metro.
par
Maite
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La patronne du journal réagissait ainsi à l'annonce faite dans la journée, selon laquelle l'agence de presse Belga se chargera dès l'an prochain des pages d'actualités de Metro. "Toutes les tâches dans lesquelles nous pouvons, journalistiquement, apporter un plus, restent chez nous", insiste-t-elle, citant les sujets "mobilité, lifestyle, mode...".

Il n'est donc pas question d'une "reprise" de la rédaction du journal, une piste qui n'a jamais été envisagée, pointe la General Manager de Metro. Elle rejette catégoriquement les paroles du CEO de Belga News Agency, qui a laissé entendre que l'entreprise vient ainsi "en aide" à un journal en difficultés financières. "Cela ne correspond absolument pas à la réalité", pointe Monique Raaffels. "Nous discutons depuis des mois de cette collaboration entre parties, qui constitue une situation win-win".  Sa société a encore repris en début d'été les sites d'informations zita.be et vandaag.be, des mains de Telenet. D'autres dossiers sont encore à l'étude.

Le marché publicitaire est bien sous pression, mais cette situation concerne le paysage médiatique dans son ensemble, forcé de rechercher de "nouveaux business models", souligne Monique Raaffels. Les tâches renvoyées à Belga sont celles concernant l'actualité pure, politique, intérieure et extérieure. Belga livrera des textes et des images personnalisés, en faisant appel à une équipe de pigistes. Mais les pages seront encore remplies dans les bureaux de Metro. Quatre journalistes de Metro auront l'opportunité de travailler en freelance chez Belga.