Barend Leyts, le porte-parole de Charles Michel, condamné pour parjure et faux en écriture
L'affaire concerne un héritage qui date désormais d'il y a 13 ans. Le lendemain du décès de la mère des prévenus, en janvier 2004, leur beau-père s'est donné la mort. En vidant leur domicile à La Panne, le frère du beau-père a découvert des documents démontrant l'existence de bons de caisse.
En 2010, alors que l'héritage avait été réglé, une plainte a été déposée par la partie civile. Celle-ci reproche aux prévenus d'avoir volontairement omis de déclarer les bons lors de l'inventaire.
Les hommes nient les faits
L'enquête a confirmé qu'un compte avait été ouvert au nom des suspects en juin 2004 au Luxembourg. Ils nient l'avoir créé pour y placer un bon d'une valeur de 78.000 €. Selon leur avocat, il n'y a d'ailleurs pas de signature attestant que le porte-parole de Charles Michel et son frère se trouvent bien derrière le compte.
Le tribunal correctionnel de Bruges a cependant considéré que les documents bancaires prouvaient le rôle des deux hommes dans cette affaire. Ils ont été condamnés à deux mois de prison avec sursis et doivent verser une indemnité de 53.000 € à la partie civile.
La défense compte faire appel du jugement. Sollicité, l'entourage du Premier ministre n'a pas souhaiter réagir. Il s'agit d'une affaire privée sans aucun lien avec l'activité professionnelle de M. Leyts, a-t-on fait valoir.