L'armée syrienne trouve des armes belges utilisées par l'EI

Les forces gouvernementales syriennes, soutenus par des troupes russes, ont saisi dans la ville de Mayadine, dans l'est de la Syrie, près de la frontière avec l'Irak, un important dépôt d'armes du groupe djihadiste Etat islamique (EI) contenant notamment des armes fabriquées en Belgique, a rapporté l'agence de presse Itar-tass.
par
Maite
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«Nous aurons besoin de pas moins de six jours pour évacuer tout l'équipement que les militants de l'EI ont laissé avant de fuir», a affirmé le général de brigade Suheil al-Hassan, qui a dirigé l'opération de reprise de la ville par les forces du régime du président Bachar al-Assad.

«Il y a beaucoup d'armes de fabrication étrangère et divers systèmes de communication», a-t-il ajouté, cité mardi par un correspondant de Tass.

Des armes récentes fabriquées en Belgique

L'officier syrien a ajouté que les armes fabriquées dans des pays de l'Otan constituaient l'essentiel de l'arsenal des terroristes. Il a cité l'exemple d'un obusier de 155 mm fabriqué en 2011 en Grande-Bretagne, mentionnant également des armes «récentes» fabriquées aux Etats-Unis et en Belgique.

Mayadine, située dans la province de Deir Ezzor, à 40 km au sud-est de la ville éponyme, est un ancien fief de l'EI repris par le régime.

Celui-ci le considère comme un centre logistique doté d'un système de dépôts et de facilités de maintenance. Les forces syriennes y ont saisi des armes légères et antichar, des canons et leurs munitions, des engins explosifs improvisés, mais aussi des chars et des transports de troupes capturés à l'armée irakienne.