Test : Cuphead - Le jeu qui tue sur Xbox One et PC

On aurait aimé vous dire que Cuphead était notre coup de cœur de la rentrée, que vous pouviez l'acheter les yeux fermés et qu'il est aussi fun et sympa que sa direction artistique. Mais tout ne s'est pas passé comme prévu…
par
ThomasW
Temps de lecture 2 min.

C'est indéniable, Cuphead a un charme fou. Inspirée des dessins animés des années 30, sa direction artistique est à tomber par terre. De la musique aux visuels dessinés à la main, en passant par les animations, la maniabilité et la fluidité, tout est parfait. Cette inspiration se retrouve jusque dans les menus, le tutoriel et le grain vintage sur l'écran. Mais c'est une fois arrivé dans le monde de Cuphead que les choses se corsent.

Ne vous fiez pas à l'aspect mignon de son univers et de ses personnages en forme de tasse. Derrière lui se cache un jeu en 2D avec un niveau de difficulté rarement vu. Le premier niveau est de type «Run'n'gun». Il faut tirer sur les ennemis, éviter les obstacles et arriver jusqu'à la fin. Mais après une cinquantaine d'écrans «You Died» et l'impossibilité pour nous de passer ce niveau, nous avons jeté l'éponge. Vous avez seulement trois vies, aucun moyen de les régénérer et encore moins de point de sauvegarde en cours de niveau. Une fois mort, il faut tout recommencer au début.

Heureusement, on peut se balader sur une carte et choisir un autre niveau. Quand on doit affronter une balle bleue tout aussi souriante que rebondissante et qu'on peut choisir entre une difficulté Simple ou Regular, on se dit qu'on va s'en sortir. En vain. Finalement, nous avons réussi à battre un boss. Mais vu que nous n'avons pas vraiment réussi à y jouer à cause de sa difficulté, exceptionnellement nous n'allons pas pouvoir attribuer de note à Cuphead. Sachez tout de même qu'il a réussi à séduire un million de joueurs depuis son lancement. Des chiffres à l'image de sa difficulté: complètement dingues. Si vous êtes patient et à la recherche d'un défi corsé, comptez 20 € pour cette séance de torture numérique.