Plus de 60 étudiants attaquent l'examen d'entrée en médecine
65 étudiants ont plaidé la suspension de leur échec à l'examen d'entrée aux études en médecine et en dentisterie, afin de pouvoir poursuivre ou entamer leurs études. Ils ont cependant peu de chances d'aboutir: l'auditeur du Conseil d'Etat n'a jamais suivi leurs argumentations.
Pour les parties requérantes, le taux de réussite particulièrement faible (20%) à l'examen d'entrée prouve que l'épreuve n'était pas adaptée. L'objectif annoncé était d'évaluer la maîtrise de matières acquises durant les études secondaires. Les requérants ne peuvent croire que seul un cinquième des candidats détenait les compétences nécessaires à la poursuite d'études en médecine.
L'épreuve de physique a été particulièrement pointée du doigt, ayant fait échouer nombre d'étudiants. L'auditeur a toutefois jugé que des inspecteurs avaient participé à l'élaboration des questions et qu'il n'était pas démontré qu'une erreur avait été commise.