La fermeture d'Herrmann-Debroux fait bouger la Belgique immobile

Les navetteurs feront face, jusqu'à jeudi au moins, à la fermeture du viaduc Herrmann-Debroux. L'impossibilité d'utiliser l'une des principales voies d'accès à la capitale annonce de sérieux problèmes de files.
par
Camille
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Réunions de gouvernement, concertations entre niveaux de pouvoirs... Les dernières heures ont donné lieu à une prise d'initiatives qualifiée de «constructive», pour favoriser la mobilité des navetteurs. Après le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort qui a réuni samedi ses ministres de la Mobilité Pascal Smet et de l'Économie Didier Gosuin, c'est son homologue wallon Willy Borsus qui a convoqué dimanche un 'kern' à l'Elysette. Ces réunions ont permis de confirmer un vaste plan concocté conjointement par la SNCB, le TEC, De Lijn, la Stib et les cabinets régionaux et fédéraux compétents. L'objectif est de canaliser en amont l'afflux des 20.000 navetteurs quotidiens empruntant habituellement le viaduc.

Au total, 4.200 places de parking supplémentaires sont offertes en Wallonie. Elles accompagnent un renforcement des lignes du TEC (notamment à Louvain-la-Neuve et Wavre-Walibi) et de la SNCB qui propose cinq trains supplémentaires (aller-retour matin et soir Louvain-la-Neuve et Ottignies et un train retour vers Namur). De son côté, De Lijn propose des bus supplémentaires au départ d'Hoeilaert et Overijse, à raison de six bus par heure. Cette offre conjointe est proposée à destination de la station de métro Herrmann-Debroux au départ de laquelle la Stib a prévu une desserte directe jusqu'au centre de la ville.

Le fédéral et les Régions ont lancé des appels à l'utilisation prioritaire des transports en commun, et le cas échéant à l'usage du covoiturage.