Banksy rend hommage à Basquiat

Quelques jours avant l'ouverture d'une exposition consacrée à Jean-Michel Basquiat à Londres, Banksy a orné les murs de la capitale britannique de deux nouvelles fresques à son effigie.
par
Gaetan
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On ne présente plus Banksy. Ses œuvres sont autant acclamées que son identité maintenue secrète.

Ce week-end, le street-artiste a dévoilé deux nouvelles œuvres murales sur les façades du centre des arts du spectacle Barbican. Le lieu même où sera présentée la rétrospective dédiée à l'artiste afro-américain Jean-Michel Basquia où une centaine d'œuvres seront exposées.

« Une nouvelle grande exposition sur Basquiat ouvrira ses portes au Barbican - un endroit qui a pour habitude de nettoyer n'importe quel graffiti sur ses murs », a indiqué Banksy. Un clin d'œil au fait que Basquiat était également un street-artiste.

Banksy revendique les fresques

La première fresque montre une file de gens qui patientent à la billetterie d'une grand roue atypique qui arbore des couronnes en guise de nacelles, un élément prisé par Basquiat.

La seconde œuvre affiche, elle, un épouvantail similaire à celui de Basquiat dans « Boy and Dog in a Johnnypump» (1982), mais cette fois contrôlé par d'agents de police. L'artiste confesse sur Instagram qu'il s'agit d'un portrait de «Basquiat accueilli par la Metropolitan Police (la police de Londres) -une contribution non officielle à la nouvelle expo Basquiat».

Basquiat et Banksy, artistes chers

Mort le 12 août 1988 à 27 ans d'une overdose, Basquiat est récemment devenu l'artiste américain le plus cher de l'histoire. Connu pour ses fresques mêlant satire, poésie et militantisme, Banksy a lui vu sa cote exploser sur le marché de l'art ces quinze dernières années, certaines oeuvres atteignant des centaines de milliers de dollars aux enchères. Il a récemment réagi au Brexit sur un mur de Douvres, au Royaume-Uni, avec la fresque d'un homme en train de casser une étoile du drapeau européen à coups de burin.