Explosion dans le métro à Londres : Un deuxième suspect arrêté

La police britannique a arrêté un deuxième suspect et menait dimanche une nouvelle perquisition dans l'enquête sur l'attentat à la bombe commis vendredi dans le métro londonien, revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique.
par
Gaetan
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L'homme âgé de 21 ans a été arrêté samedi dans la banlieue ouest de Londres, à Hounslow, aux alentours de 23h50, a précisé la police dimanche. Une perquisition, «liée à cette arrestation» était en cours à Stanwell (banlieue ouest de Londres), a-t-elle ajouté à la mi-journée. Samedi matin, un premier suspect âgé de 18 ans avait été interpellé, au lendemain de l'attentat qui a fait 30 blessés, une arrestation jugée «très importante» par les enquêteurs.

«Notre priorité est d'identifier et localiser tout autre suspect potentiel», avait déclaré samedi soir Neil Basu, un responsable de l'antiterrorisme au sein de la police londonienne lors d'un point presse.

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AFP / Chris J Ratcliffe

Un premier suspect arrêté près de Douvres

Samedi, le premier suspect avait été arrêté pour son implication présumée dans «la perpétration, la préparation ou l'instigation d'un acte de terrorisme», selon M. Basu. L'arrestation du premier suspect est intervenue dans la zone de départ du port de Douvres, un point de transit vers l'autre rive de la Manche. Elle a entraîné l'évacuation partielle du port afin de permettre «de fouiller les lieux par mesure de précaution».

Cette opération a permis à la police de mettre la main sur «plusieurs objets», tandis que le suspect a été transféré dans un commissariat de Londres, a détaillé M. Basu.

30 blessés

L'attentat -le cinquième en six mois au Royaume-Uni- a été perpétré dans une rame en pleine heure de pointe vers 8h20, dans la station de Parsons Green, située dans un quartier aisé du sud-ouest de Londres, au moyen d'un engin explosif artisanal. Trente blessés, dont plusieurs atteints de brûlures, ont été traités mais un seul restait hospitalisé dimanche, selon les services de santé.

La ministre de l'Intérieur, Amber Rudd, a souligné dimanche qu'il était encore «beaucoup trop tôt pour tirer toutes les conclusions» et que la police n'avait jusqu'ici «pas de preuve» d'une implication du groupe EI. «Tout sera fait pour comprendre» comment le suspect de 18 ans s'est radicalisé, a-t-elle dit sur la BBC.

Le niveau d'alerte terroriste restait fixé à son maximum dimanche, signifiant la possibilité d'un attentat imminent.

AFP / @sylvainpennec