La SNCB renonce à ne faire partir ses trains qu'une fois toutes les portes fermées
La procédure de départ actuelle mène parfois à des incidents. Au contraire des autres portes, celle où se trouve l'accompagnateur du train reste en effet ouverte jusqu'à ce que le convoi se soit élancé.
Étant donné que le véhicule peut partir à tout moment, l'accompagnateur ne peut dès lors plus autoriser quelqu'un à y monter dedans, en ce compris via la porte où il se trouve. Ce qui cause parfois une certaine incompréhension des navetteurs retardataires, surtout lorsque le train met encore quelques (longs) instants avant de démarrer.
Sécurité avant tout
La nouvelle procédure devait mettre fin à cette situation mais elle n'a pas passé avec succès l'étape des tests préliminaires. Plusieurs manquements importants y sont apparus et les attentes en termes de disponibilité, de fiabilité et d'impact sur la ponctualité ne peuvent pas être satisfaites avec le projet actuel, explique-t-on à la SNCB.
L'entreprise ferroviaire indique être à la recherche d'une solution alternative, sans pouvoir en dire davantage pour le moment, quant au timing notamment. Celle-ci doit assurer la sécurité tant des voyageurs que des accompagnateurs de trains et être adaptée aux systèmes qui seront utilisés à l'avenir, précise-t-elle.