Rafael Nadal remporte l'US Open, son 16e tournoi du Grand Chelem

Le numéro un mondial, l'Espagnol Rafael Nadal, s'est rapproché un peu plus du record du Suisse Roger Federer du nombre total de titres en Grand Chelem, en s'imposant dimanche en finale de l'US Open face au Sud-Africain Kevin Anderson.
par
Nicolas
Temps de lecture 2 min.

Le Majorquin a remporté ainsi son 16e tournoi du Grand Chelem, après avoir déjà triomphé cette année à Roland Garros.

Nadal s'est défait du surprenant Kevin Anderson, 32e mondial et 28e tête de série à Flushing Meadows, en 2h27 sur le score de 6-3 6-3 6-4. Avant cette année, le Sud-Africain n'avait jamais été plus loin qu'un quart de finale à New York. Il s'agissait pour lui, à 31 ans, d'une première finale dans l'un des quatre tournois majeurs qui rythment la saison.

Le Suisse Roger Federer, ancien roi du circuit, totalise 19 titres en Grand Chelem. Il a été sorti cette année en quart de finale par l'Argentin Juan Martin del Potro (ATP 28/N.24).

Gratitude envers son oncle Toni

«Merci à tout le monde, et merci à tout le public 'latino' ici à New York, un grand merci pour votre soutien», a lancé en espagnol un Rafael Nadal tout sourires, à l'issue de sa victoire face au Sud-Africain Kevin Anderson en finale de l'US Open. Promettant de faire tout son possible pour revenir encore s'imposer à Flushing Meadows, le Majorquin a également tenu à remercier son fidèle oncle Toni Nadal, celui qui lui a glissé une raquette entre les mains quand il avait 3 ans et l'a accompagné jusqu'au sommet du tennis masculin.

«Sans lui, je ne serais pas ici aujourd'hui», a admis le champion, qui a remporté dimanche son 3e US Open, quatre ans après son précédent sacre à Flushing Meadows. «Je ne saurais assez le remercier. Il est une des personnes les plus importantes dans ma vie».

La victoire avait d'ailleurs sans doute une saveur particulière, car Toni, son entraîneur de toujours, ne le suivra plus au quotidien sur le circuit ATP à partir de la saison prochaine.

À nouveau numéro 1

«J'ai gagné à Roland Garros, je suis à nouveau numéro un mondial et prends le titre ici à New York, et tout cela après quelques années perturbées par des blessures et des prestations moyennes», a expliqué «Rafa», soulignant le soutien indéfectible de son oncle à travers ces difficultés.

Nadal n'a bien sûr pas oublié de mettre en lumière les qualités de son adversaire du jour, le trentenaire sud-africain qui n'avait encore jamais été plus loin que des quarts de finale en Grand Chelem. «Il est un bel exemple pour de nombreux enfants, et pour le reste du circuit, en revenant ainsi, meilleur que jamais», a affirmé le lauréat au sujet d'Anderson, dont la saison dernière et le début de cette année ont été gâchés par des blessures, notamment à la hanche.