Bruxelles-Ville et Saint-Josse renforcent les contrôles pour le transport de personnes rémunéré

Les communes de la Ville de Bruxelles et Saint-Josse-ten-Noode s'associent pour renforcer les contrôles sur leur territoire du secteur du transport de personnes rémunéré, ont annoncé jeudi leurs bourgmestres respectifs, Philippe Close et Emir Kir. Ces derniers expliquent répondre à une demande du secteur (taxis, limousines et Uber/UberX) qui déplore des contrôles insuffisants.
par
Gaetan
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«La situation est de plus en plus tendue dans le secteur et nous devons assurer le respect de loi ainsi que la quiétude de nos quartiers», a souligné Philippe Close. Les taxis, en particulier, dénoncent une situation de concurrence déloyale et pointent du doigt les chauffeurs d'Uber. A la mi-juillet, ils avaient manifesté pour réclamer davantage de contrôles de la Région.

Emir Kir, rejoint ensuite par Philippe Close, a décidé de répondre aux demandes du secteur et d'intensifier les contrôles.

L'Inspection régionale est normalement à la manœuvre, mais elle «manque de personnel», souligne M. Close, qui ajoute vouloir pallier «une situation de carence». Les actions viennent «en appui de la Région et non indépendamment d'elle», précise M. Kir. Mises en place peu à peu depuis le mois de juillet, les actions s'étendront à la Ville de Bruxelles au mois de septembre.

Taximètre et licences en ordre

Concrètement, les agents des zones de police Bruxelles-Capitale/Ixelles et Bruno seront formés pendant deux jours à la législation concernant le transport de personnes rémunérés.

Les deux zones mèneront également des contrôles conjoints et collaboreront avec la Région. Il s'agira notamment de vérifier la présence de taximètre ou la validité de la licence des taxis, les contrats de location des limousines ou les contrats avec les utilisateurs d'Uber/UberX.

Par ailleurs, elles échangeront leurs informations sur les pratiques auxquelles elles ont été confrontées. Les contrôles donneront lieu à l'établissement de PV et le parquet sera avisé des infractions administratives.

«Tout le monde sera contrôlé», ont insisté les deux bourgmestres, ne souhaitant pas stigmatiser l'un ou l'autre acteur. «Il s'agit surtout de ramener l'apaisement dans un secteur sous tension», ont-ils conclu.