Agression de militaires en banlieue parisienne : un suspect interpellé

Le véhicule soupçonné d'être impliqué dans l'agression de militaires mercredi matin en banlieue parisienne a été intercepté et un homme interpellé.
par
Nicolas
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Le véhicule soupçonné d'être impliqué dans l'agression de militaires mercredi a été intercepté et un homme interpellé, indiquent des sources concordantes, mercredi en début d'après-midi.

L'interception, «musclée», s'est déroulée sur l'autoroute en direction de Calais, selon une source proche de l'enquête. Les policiers ont fait feu à plusieurs reprise et le conducteur a été blessé, d'après une source judiciaire selon laquelle l'homme, né en 1980, «était à bord du véhicule recherché et a tenté de prendre la fuite».

Le parquet antiterroriste saisi

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie un peu plus tôt dans la journée de de l'enquête sur les militaires renversés à Levallois-Perret, dans la banlieue de la capitale française, par une voiture qui a pris la fuite, a annoncé le parquet de Paris.

Une voiture a foncé sur des militaires, faisant 6 blessés dont deux dans un état sérieux.

L'attaque a eu lieu devant une caserne militaire située au centre de la ville de Levallois, selon Patrick Balkany, le maire de cette banlieue.

L'enquête a été ordonnée notamment pour «tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en lien avec une entreprise terroriste», a précisé le parquet.

Un "acte lâche"

La ministre française des Armées Florence Parly a réagi dans la matinée en condamnant un «acte lâche». «Ce matin vers 8h, un véhicule a percuté des militaires de l'opération Sentinelle en patrouille à Levallois-Perret. Six militaires du 35e régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés, dont trois plus grièvement, sans que leur pronostic vital ne soit engagé», a précisé la ministre dans un communiqué.

«L'auteur, en fuite, est activement recherché par les forces de l'ordre. L'enquête en cours déterminera ses motivations et les circonstances dans lesquelles il a agi», a-t-elle ajouté. La ministre a condamné «avec la plus grande fermeté cet acte lâche qui n'entame en rien la détermination des militaires à œuvrer pour la sécurité des Français».