Des attentats auraient été évités en Russie

Sept ressortissants d'Asie centrale ont été arrêtés vendredi à Moscou par les services de sécurité russes (FSB) et accusés d'avoir préparé des attentats à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie, cible d'une attaque meurtrière en avril.
par
Gaetan
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Les sept personnes arrêtées «sont soupçonnées d'avoir préparé des attentats à Saint-Pétersbourg, notamment dans des trains et des lieux de rassemblement», a déclaré dans un communiqué le FSB.

Les services de sécurité russes annoncent régulièrement avoir contrecarré des projets d'attentats. Selon le parquet général, cité vendredi par l'agence de presse russe Ria-Novosti, douze attentats ont ainsi été déjoués sur le territoire russe depuis le début de l'année.

La Russie menacée à plusieurs reprises

La Russie a renforcé les mesures de sécurité depuis qu'un attentat dans le métro de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) a fait 16 morts et des dizaines de blessés le 3 avril. L'auteur présumé de cette attaque, Akbarjon Djalilov, un homme de 22 ans originaire du Kirghizstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale, a également été tué dans l'attentat.

Celui-ci avait été revendiqué par un groupe peu connu, le «Bataillon de l'imam Chamil», lié à Al-Qaïda, selon SITE, un centre américain de surveillance des sites internet djihadistes.

Depuis le début de son intervention militaire en Syrie le 30 septembre, la Russie, alliée du régime de Damas, a été menacée de représailles par l'organisation État Islamique et par la branche syrienne d'Al-Qaïda, l'ancien Front Al-Nosra et actuel Front Fateh al-Cham.