En 2016, 4.267 demandeurs d'asile ont usé du "retour volontaire"

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Belga
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L'an dernier, 4.267 personnes ont choisi le "retour volontaire", ressort-il mardi du bilan 2016 de l'Agence fédérale pour l'accueil des demandeurs d'asile Fedasil. Près de 2.000 d'entre elles ont bénéficié d'un soutien à la réintégration, qui correspond à une aide matérielle au développement d'une activité professionnelle, à l'aménagement d'un logement ou encore aux frais médicaux nécessaires. La majorité des retours volontaires ont été effectués vers l'Irak (1.062), l'Ukraine (647) et la Roumanie (618). Les personnes ayant en outre bénéficié d'un soutien à la réintégration - notamment financé par le fonds européen AMIF - se sont, elles, surtout réinstallées en Irak, en Russie et en Afghanistan.

Par ailleurs, la Belgique a enregistré l'an dernier une importante baisse des demandes d'asile; 18.710 contre 44.760 un an plus tôt. Parmi les personnes demandeuses, 16.699 ont reçu une place dans une structure d'accueil de Fedasil. En conséquence, les autorités ont progressivement fermé 10.000 places d'accueil temporaires, la capacité permanente étant restée inchangée. A la fin de l'année, la capacité était donc de 26.363 places, pour 22.903 occupées.

Les trois premiers pays d'origine restaient l'Afghanistan, la Syrie et l'Irak. Les familles représentaient 56% des résidents des centres, tandis que les hommes isolés se faisaient proportionnellement moins nombreux (34%). Trois quarts des personnes accueillies dans les centres Fedasil, ou ceux de ses partenaires, étaient dans l'attente d'une décision des instances d'asile à la fin de l'année.

Le nombre de mineurs non accompagnés (Mena) a également baissé, mais la capacité d'accueil a par contre été revue à la hausse. Fin 2016, Fedasil et ses partenaires disposaient de 2.651 places pour ces jeunes. Enfin, dans le cadre du programme de relocalisation des demandeurs d'asile en Europe, la Belgique a accueilli l'an dernier 200 personnes qui s'étaient d'abord signalées en Grèce et en Italie. Plus de 450 autres migrants vulnérables - soit qui n'avaient pas ou peu de perspectives d'intégration dans leur premier pays d'accueil - ont également été réinstallés dans le plat pays. Il s'agissait en grande majorité de familles syriennes venant du Liban et de Turquie.

Source: Belga