Pour quatre salariés sur dix, le changement est synonyme de stress et d'angoisse

par
Belga
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La numérisation, l'automatisation et le vieillissement des travailleurs ont obligé les entreprises à évoluer. Pour 40% des salariés, le changement dans leur société est source de stress et d'angoisse, ressort-il mardi d'une enquête sur les changements et l'appréhension de ceux-ci au sein des entreprises, menée par le prestataire en ressources humaines Tempo-Team. Huit répondants à l'enquête sur dix constatent des changements au sein de leur entreprise. L'évolution est plus importante dans les grandes sociétés: près de 90% de répondants assurent avoir observé de très nombreux changements au cours des deux dernières années. Les transformations concernent surtout la numérisation des processus et l'amélioration de leur efficacité.

Le changement est considéré comme bénéfique (près de deux tiers des travailleurs) et nécessaire (50%). Près de la moitié des répondants estime que la situation n'a pas encore assez changé dans leur entreprise. L'appréciation de l'automatisation divise toutefois. Pour les uns (50%), elle enrichit leur travail, libérant davantage de temps pour la créativité et l'innovation tandis que pour les autres (50%), elle rend le travail plus monotone et prévisible.

La numérisation entraîne, elle, une augmentation de la charge de travail, la déshumanise et provoque des pertes d'emploi pour deux tiers des répondants. Les travailleurs ne disposant que d'un diplôme de l'enseignement secondaire ont tendance à considérer les évolutions plus négativement que les autres.

Pour quatre salariés sur dix, le changement est source de stress et d'angoisse. Pour un sur cinq, il provoque de l'incertitude. Ces craintes sont surtout émises par le personnel des grandes entreprises. La mauvaise qualité de l'encadrement, plutôt que le changement lui-même, est crainte par 70% des travailleurs. Moins d'un répondant sur dix assure que sa société adopte une bonne méthode. Les absences de communication interne et de concertation sont pointées du doigt. L'enquête a été menée fin 2016 auprès de 800 travailleurs.

Source: Belga