Un festival au paradis

La 3e édition du festival électro Paradise City aura lieu les 23, 24 et 25 juin dans le domaine du château de Ribaucourt, à Perk (Brabant flamand). Près de 60 artistes sont programmés sur trois scènes.
par
Pierre
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Le festival, déjà réputé pour son aspect durable, passe cette année à un niveau supérieur grâce notamment à des générateurs à zéro émission de CO2 et à la Smart Flower, un mât équipé de panneaux photovoltaïques qui suit la trajectoire du soleil. Plus de 10.000 festivaliers sont attendus.

"Notre but est de créer de l'énergie sur la piste de danse, avec des têtes d'affiche de la scène électronique mais aussi avec des découvertes", affirme l'organisateur Gilles De Decker.

Les Allemands Âme et Recondite représenteront la scène électronique underground. Les Français N'to and Joachim Pastor proposeront une musique plus mélodieuse et le DJ espagnol John Talabot des sons plus éclectiques.

A noter aussi la présence du Berlinois Acid Pauli, ambassadeur du mouvement spiritual house, et du Français Yokoo dans la même veine. Côté américain, sont programmés Omar S, avec ses productions innovantes qui mêlent techno de Détroit, deep-house et techno minimale, et le Californien Nosaj Thing, producteur de musique électronique et de hip-hop expérimental.

Hormis ces têtes d'affiche, l'Italien Indian Wells est la découverte coup de coeur des programmateurs, avec le Suédois Kornél Kovács. Parmi les Belges, DC Salas et SKY H1 sont à l'aube d'une belle carrière, selon les organisateurs.

En 2016, Paradise City a remporté l'OVAM GroeneVent Award, un prix attribué en Flandre à l'événement le plus durable. Il dispose du label "neutre en CO2". Les organisateurs proposent gratuitement des tentes en carton recyclable, disposent de nourriture équitable et promeuvent transports en commun, vélo et covoiturage. Des offres ont aussi été négociées avec Uber et Zipcar.