Le Royaume-Uni prêt à voter malgré les attentats

La vie repend son cours au Royaume-Uni, après un week-end marqué par un attentat dans le centre de Londres. L'attaque a causé la mort de sept personnes.
par
Camille
Temps de lecture 1 min.

Les élections générales prévues jeudi se dérouleront comme prévu, à annoncé la Première ministre britannique, Theresa May. «La violence ne peut pas interrompre le processus démocratique, les campagnes reprendront. Nous devons nous unir et c'est unis que nous vaincrons nos ennemis», a-t-elle lancé quelques heures après l'attentat.

AFP

Les princiapux dirigeants politiques s'étaient prononcé en ce sens, après avoir suspendu leur campagne au cours du week-end. Seul le parti populiste Ukip a refusé de suivre cette ligne, disant voir dans la suspension de la campagne une victoire pour les terroristes. La campagne avait déjà été suspendue une première fois au lendemain de l'attentat de Manchester, le 22 mai dernier.

«C'est assez»

La campagne a donc repris au lendmeain d'un discours de Therasa May estimant qu'il était temps de dire «c'est assez» ("enough is enough"). «Nous ne pouvons et ne devons pas prétendre que les choses puissent continuer ainsi», a-t-elle indiqué. Elle estime qu'il y a «trop de tolérance» vis à vis de l'extrémisme au Royaume-Uni. Elle a également affirmé que des discussions «difficiles» et potentiellement «embarrassantes» étaient nécessaires au Royaume-Uni pour faire face à la propagation de l'extrémisme.

 

Les trois attaques récentes commises au Royaume-Uni -à Westminster, Manchester et London Bridge- ne sont pas connectées. «Les récentes attaques ne sont pas connectées via un un quelconque réseau, mais par une idéologie malfaisante», a encore souligné la Premièreministre. «Une idéologie qui propage des idées selon lesquelles nos valeurs démocratiques ne sont pas compatibles avec l'islam. Il faut vaincre cette idéologie. Pas seulement avec une intervention militaire, mais en éloignant les personnes de cette idéologie et en réaffirmant que nos valeurs sont supérieures à celles des prêcheurs de haine.»