SNCB : priorité à la lutte contre les avaries matérielles pour limiter les retards au départ

Le moindre retard sur un train peut avoir un effet boule de neige, surtout si ce retard intervient en début de service.
par
Camille
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La député Inez De Coninck (N-VA) a interrogé le ministre le Mobilité, François Bellot (MR), sur les causes de retard au départ des trains. "Un retard sur le premier train aura de multiplies conséquences", note la députée. "Il est donc essentiel d'assurer la ponctualité du premier départ."

 

La réponse du ministre nuance la responsabilité des retards au départ, soulignant qu'il est impossible d'estimer la part des retards imputables à un problème en début de service. Il note toutefois que la SNCB sensibilise son personnel à ce problème.

Ces retards au départ sont dus à diverses causes. On y trouve notamment les actes de malveillance et le contexte sécuritaire (alerte à la bombe, colis suspects...), des éléments sur lesquels la SNCB n'a que peu de moyens d'agir. Ils sont également provoqués par le trespassing, les conditions météo, et les grèves.

 

La SNCB et Infrabel ont, en revanche, la possibilité d'agir sur d'autres causes de retard. Certains sont provoqués par des incidents sur l'infrastructure ou le matériel. Il arrive également qu'ils résultent d'erreurs imputables au personnel. Le ministre souligne que la priorité est donnée à la réduction du nombre d'avaries du matériel.