Trump évoque la paix en Israël

Le président des États-Unis Donald Trump a affirmé hier, à son arrivée en Israël, sa conviction qu'il existait «une rare opportunité» pour la paix dans la région.
par
Pierre
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"Nous avons devant nous une rare opportunité d'apporter la sécurité, la stabilité et la paix dans cette région", a-t-il déclaré à l'aéroport international de Tel-Aviv où son avion a atterri en provenance d'Arabie saoudite.

"Mais nous ne pouvons y arriver qu'en travaillant ensemble. Il n'y a pas d'autre solution", a-t-il mis en garde. "Je suis venu sur cette terre ancienne et sacrée pour réaffirmer les liens indestructibles entre les États-Unis et l'État d'Israël", a-t-il par ailleurs souligné lors de cette brève allocution.

Un peu plus tôt, à bord d'Air Force One, le chef de la diplomatie Rex Tillerson avait souligné qu'il y avait "une occasion à saisir" pour faire progresser les discussions de paix. D'où vient cette confiance de l'administration Trump dans la possibilité de relancer un processus au point mort depuis des années? "C'est l'environnement, les circonstances dans la région tout entière, c'est ce que le président essaie de mettre en avant durant ce voyage", a répondu M. Tillerson.

Au mur des Lamentations

Donald Trump s'est recueilli devant le mur des Lamentations à Jérusalem, devenant le premier président américain en exercice à se rendre sur ce haut lieu du judaïsme. M. Trump, qui portait une kippa noire, a posé la main droite sur le mur et a glissé, selon la tradition, un bout de papier dans les interstices entre les pierres. Ces papiers contiennent habituellement des prières ou des voeux.

Trump accuse l'Iran

Mais, malgré ses discours de paix, Donald Trump a toutefois accusé avec force l'Iran de soutenir les "terroristes" et a martelé la nécessité de faire en sorte que Téhéran n'ait "jamais" l'arme nucléaire.

"Les États-Unis et Israël peuvent affirmer d'une même voix que l'Iran ne doit jamais posséder une arme nucléaire, jamais, et qu'il doit cesser le financement, l'entraînement et l'équipement meurtrier de terroristes et de milices, et qu'il doit cesser immédiatement."

Le Premier ministre Charles Michel aura demain une réunion de travail avec lui au Palais royal à Bruxelles. Auparavant, Donald Trump et sa femme Melania seront reçus par le roi Philippe et la reine Mathilde.