Des perturbations en vue pour la visite de Donald Trump

Donald Trump sera à Bruxelles mercredi et jeudi. D'importantes mesures de sécurité ont été adoptées, et des perturbations sont à prévoir.
par
Camille
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Le ciel sous contrôle

Le président américain atterrira à l'aéroport de Bruxelles mercredi dans l'après-midi. Près de 900 personnes (conseillers, journalistes, gardes du corps…) l'accompagnent. L'espace aérien belge sera fermé quelques minutes, et la Tour de contrôle sera opérée par des militaires américains. Cette situation pourrait provoquer quelques retards sur des vols commerciaux, mais «mais rien de très important» prévoit l'aéroport.

Des quartiers bouclés

Un périmètre de sécurité sera en place mercredi après-midi, couvrant les zones Arts-Loi, Porte de Namur, place des Palais. Le stationnement y sera interdit, et les voitures qui n'ont pas été déplacées par leurs propriétaires seront enlevées. La circulation sera bloquée et les bus déviés. Le métro fonctionnera, lui, normalement. Jeudi, des perturbations sont à prévoir dans le quartier européen, avec notamment la fermeture du tunnel Reyers dès la fin de la matinée. Des mesures de sécurités exceptionnelles seront également en place autour de de l'Otan, à Evere. Le tunnel Léopold III sera fermé, et il est recommandé d'éviter la zone. Il est conseillé, de façon générale, de ne pas se rendre à Bruxelles en voiture. La situation reviendra à la normale jeudi en fin de journée, une fois Donald Trump reparti.

 

Le logement

Plusieurs informations ont circulé sur le lieu ou logera Donald Trump. Lors de sa visite en 2014, Barack Obama avait logé à The Hotel, un site qui a l'avantage de pouvoir être facilement sécurisé. Cette année, Donald Trump pourrait être hébergé à l'ambassade des États-Unis.

Des manifestations contre Trump

La venue de Donald Trump sera l'occasion pour diverses organisations d'appeler à manifester contre la politique du président américain. Elles critiquent, entre autres, sa volonté d'interdire l'accès u sol américains aux ressortissants de certains pays, son projet de mur à la frontière mexicaine, ses attaques contre les droits des femmes… La politique de défense des Européens est également dans le viseur, alors que les États-Unis souhaitent qu'ils augmentent leurs dépenses en la matière. La marche s'élancera à 17h de la Gare du Nord pour rejoindre le centre-ville. Les participants sont invités à porter des «pussy hats», ces chapeaux de chat rose devenu le symbole anti-Trump. La marche est organisée à l'appel d'étudiants, et soutenue par des organisations comme le CNCD 11.11.11, Oxfam, Amnesty International…