Pour deux Wallons sur trois, la "retraite idéale" est à 60 ans
Le «panel citoyen», une initiative que seules l'Irlande et l'Islande ont tentée jusqu'ici selon le président du parlement wallon André Antoine, constitue une nouvelle tentative des députés wallons de favoriser la participation des citoyens au débat public.
Un échantillon de trente personnes
Trente personnes représentatives de la population wallonne ont été sélectionnées pour débattre, au cours de quatre journées jusque mi-mai, du thème du vieillissement de la population au regard des besoins en aides et soins, tout en gardant à l'esprit le cadre budgétaire. Elles seront épaulées d'experts universitaires ainsi que de l'Institut Destrée (pluraliste).
Les groupes parlementaires et le gouvernement wallon seront appelés à répondre à la déclaration que ces «panélistes» publieront au terme de leur travail.
De l'importance de l'autonomie
Pour lancer les travaux, le parlement a commandé un sondage au bureau Sonecom, qui a interviewé 1.023 habitants de Wallonie représentatifs en choisissant les questions. Il en ressort une volonté des Wallons de préserver l'autonomie de leur fin de vie.
Ainsi, une écrasante majorité (8 sur 10) sont plutôt (27,2%) ou tout à fait (55,9%) favorables à l'euthanasie des personnes en fin de vie qui la demandent. En cas de perte d'autonomie, 6 Wallons sur 10 souhaitent vivre à domicile avec de l'aide sur place. Si la future assurance autonomie wallonne reste très largement méconnue, son principe une fois expliqué récolte l'approbation de deux tiers des sondés.