Les sommes versées sur le compte "prison" des détenus seront mieux surveillées
C'est ce qu'il ressort d'une réponse écrite du ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) à des questions du sénateur Open Vld Jean-Jacques De Gucht, dont De Tijd se fait l'écho mercredi.
Il semble en effet que des organisations ou des particuliers font des dons à des détenus pour terrorisme. "Ces organisations soutiennent des détenus par de petits legs, un soutien moral et des livres. Comme les montants sont très faibles, parfois à peine 10 euros, et servent à apporter du réconfort à certains détenus, il est difficile d'agir à l'encontre de cela", commente M. Geens (CD&V), tout en soulignant que ces versements feront l'objet d'une attention particulière.
La surveillance pénitentiaire élabore une procédure en ce sens. Les prisons signaleront les transactions suspectes à la Cellule de traitement des informations financières (CTIF), dont l'une des missions est la lutte anti-terroriste. La surveillance pénitentiaire a par ailleurs accès depuis peu à la banque de données des suspects de terrorisme.