Coupe Davis: la Belgique confiante et réaliste face à l'Italie
Grand artisan de la victoire de la Belgique en Allemagne au premier tour, Steve Darcis (ATP 53), 33 ans, «Monsieur Coupe Davis» a l'occasion de prendre sa revanche sur Lorenzi (ATP 38), 35 ans, qui avait remporté leur unique confrontation sur le circuit ATP jusqu'ici, en 2015 à Metz sur surface dure (1-6, 6-3, 6-3). «Pour moi, c'est du 50-50. Il n'a pas l'air comme ça, mais il est très régulier et il fait tout bien. Ce sera un match difficile, physique», a commenté Steve Darcis.
Dans la foulée, le second match de la journée verra David Goffin, 14e joueur du monde, affronter Andreas Seppi. Le Liégeois mène deux à zéro dans ses duels avec Andreas Seppi, 33 ans. Le numéro 1 belge l'avait emporté en 2015, à Bâle (3-6, 6-4, 6-4) et à Pékin (6-2, 6-3), sur surface dure à deux reprises.
L'Italie reste méfiante
Samedi, traditionnellement le double vaudra probablement son pesant d'or. Johan Van Herck poursuivra certainement avec une paire qui donne satisfaction composée de Ruben Bemelmans et Joris De Loore. Le Limbourgeois et le Brugeois ont été associés pour la première fois face aux Brésiliens Bruno Soares et Marcelo Melo en septembre dernier en barrage pour l'accession au Groupe mondial, avec à la clé une victoire face à deux joueurs du top 10 mondial en double. Bemelmans et De Loore avaient ensuite battu les Allemands Alexander et Mischa Zverev au 1er tour à Francfort.
Johan Van Herck, le capitaine belge, reconnaît aussi que sur papier, l'Italie sera difficile à jouer, «mais la meilleure leçon à retenir de notre match en Allemagne est que la Coupe Davis permet tout. Et la réalité du terrain peut-être différente du simple ranking», a-t-il confié à l'issue du tirage au sort, ne se préoccupant pas du forfait de Fabio Fognini, le numéro 1 italien, 28e mondial.
«Nous sommes prêts, tout va bien», a répété plusieurs fois le capitaine transalpin, Corrado Barazzutti. «Nous nous apprêtons à jouer un match difficile et nous savons qu'il faudra bien le jouer pour avoir une chance de gagner. La Coupe Davis, ce n'est pas que l'aspect tennis et physique, il y a un petit quelque chose en plus et c'est ce que nous devrons apporter, outre le fait de bien jouer, pour espérer quelque chose. La Belgique a montré qu'elle était une véritable équipe de Coupe Davis, ce sera dur.»
En cas de victoire, la Belgique sera opposée en demi-finales (du 15 au 17 septembre) au vainqueur du quart de finale opposant l'Australie aux États-Unis qui s'affrontent à Brisbane.