Débats autour du budget mobilité

par
Camille
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L'idée d'un budget mobilité est étudié pour remplacer les voitures de sociétés.

Le projet d'avis du Groupe des 10 sur le budget mobilité du gouvernement fédéral divise l'Open Vld et le CD&V. Le premier veut s'en tenir au principe «cash for cars», le second estime que l'on ne peut balayer le point de vue des partenaires sociaux d'un revers de la main.

Le «Tijd» a révélé mercredi les grandes lignes de l'avis du Groupe des 10 sur le budget mobilité. Patrons et syndicats estiment que le budget mobilité doit servir d'abord à la mobilité. Il  ne peut donc se résumer à l'octroi d'une somme nette d'impôt et de cotisation au travailleur contre l'abandon de la voiture de société. Le budget mobilité pourrait donc toujours servir à une voiture, mais aussi financer la combinaison d'une voiture plus petite et d'un abonnement aux transports en commun.

"Cash for cars"

Les libéraux flamands n'entendent pas renoncer au principe «cash for cars». «Ce n'est pas aux syndicats et aux patrons de décider de ce qui est du salaire net supplémentaire mais aux personnes concernées», affirme la présidente de l'Open Vld, Gwendolyn Rutten. Le CD&V rappelle de son côté les propos du premier ministre, selon qui l'avis des partenaires sociaux sera «examiné». «Il s'agit de la relation entre les employeurs et les travailleurs. Il me paraît donc évident que le gouvernement en tiendra compte», fait remarquer le député Jef Van den Berghe.

Les chrétiens démocrates mettent en avant les difficultés juridiques soulevées par le Conseil d'Etat sur la suppression des écochèques et leur transformation en un montant net. Les effets du «cash for cars» les rendent également sceptiques. A leurs yeux, la mesure n'incitera pas les travailleurs à changer leur mode de déplacement.