Greenpeace dénonce l'attitude de Brico vis-à-vis du Round Up

Greenpeace demande aux magasins Brico de retirer de ses rayons tous les produits contenant du glyphosate. Après l'envoie de «clients mystère», elle déplore que le roundup soit toujours en vente.
par
Camille
Temps de lecture 2 min.

À la mi-mars, Greenpeace a envoyé deux clients mystère dans une vingtaine de magasins Brico. Ces deux personnes ont demandé conseil pour désherber une terrasse et une allée. Greenpeace déplore que certains vendeur des magasins Brico continuent de recommander le Round Up,, un pesticide accusé d'être cancérigène. «Ce n'est pas un produit écologique, mais ce n'est pas nocif», «Ce n'est pas vrai qu'il est plus nocif que ses alternatives» entend-t-on sur la vidéo tournée par l'ONG.

D'après un arrêté royal de 2015, les vendeurs sont tenus d'informer sur les risques de l'emploi de pesticides pour l'environnement et la santé. Ils sont également censés informer le consommateur correctement sur les alternatives à la lutte chimique. «Si Brico ne peut assurer que ses employés informent correctement les clients sur les conséquences du glyphosate sur la santé et l'environnement, il serait préférable de retirer ces produits de ses rayons, comme l'ont fait de nombreux magasins dans nos pays voisins», plaide Muriel de Pauw, de Greenpeace Belgique.

La Wallonie a interdit l'usage du glyphosate (une substance qu'on trouve dans le Round Up) pour les particuliers à partir du 1er juin 2017. À Bruxelles, le glyphosate est également interdit depuis la fin de l'année dernière.