Attentats du 22 mars : la sécurité reste renforcée dans les transports

La situation revient progressivement à la normale sur les lieux publics. Des mesures de sécurités exceptionnelles restent toutefois en vigueur dans les transports publics.
par
Camille
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1.100 militaires

AFP E. dunand

C'est le dispositif le plus en vue en matière de sécurité. Environ 1.100 militaires sont toujours déployés, principalement à Bruxelles, Zavantem, Anvers, Liège, Charleroi et Gosselies. Leur rôle est de soutenir la police et assurer une présence visible. L'essentiel du dispositif consiste désormais en patrouilles mobiles. «La présence militaire devant les bâtiments a un impact élevé sur le sentiment de sécurité, mais une efficacité relativement réduite», estime le colonel Laurent. «Avec les patrouilles mobiles, nous sommes présents dans beaucoup plus d'endroits et ce d'une manière qui n'est pas prévisible.»

STIB

Le personnel de sécurité de la Stib et de la police ont reçu le renfort de l'armée, qui patrouille dans les transports bruxellois. Des patrouilles fixent sont également présentes dans des stations fort fréquentées ou qui pourraient avoir une valeur de cible symbolique (Schuman, Art-Lois, de Brouckère…).

 

Depuis le 22 mars 2016, les poubelles en métal ont été remplacées par des dispositifs pourvus de sacs transparents. Ceux-ci laisseront tout prochainement la place à des poubelles de «type vigipirate». Des potelets ont également été placés aux accès des stations de métro pour empêcher toute intrusion à l'aide de véhicules. Selon le Ceo de la Stib, Brieuc de Meeùs, d'autres mesures moins visibles ont été prises. Il ne souhaite pas les dévoiler afin de garantir leur efficacité.

Gares SNCB

Les miliaires patrouillent dans les principales gares du pays, en appui aux agents de la police et de Sécurail. Des portiques de sécurité doivent être installés dans le courant de l'année dans les gares internationales du pays. Il ne devrait toutefois pas s'agir de contrôles systématiques, comme cela se fait au départ de Paris. Le ministre de la Mobilité, François Bellot, a annoncé des contrôles «arbitraires». Ils ont, entre autres, l'avantage d'éviter que ne se forment des attroupements qui pourraient constituer des cibles.

Aéroports

AFP / J. Thys

Brussels Airport et Zaventem bénéficient de la protection des militaires déployés sur le territoire. L'accès aux terminaux a également été revu. À Brussels Airport, les passagers qui arrivent en train sont parfois soumis à un premier scan à la sortie de la gare. Les passagers arrivant en voiture passent devant des caméras de reconnaissance faciale et de plaque d'immatriculation. L'aéroport de Charleroi s'est également équipé d'un dispositif de précontrôles.