La cote Atlantique se rapproche de la Belgique

L'ouverture de deux nouvelles lignes à grande vitesse vers l'ouest de la France le 2 juillet va provoquer une réorganisation de l'offre de l'opérateur ferroviaire SNCF.
par
Camille
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Les lignes TGV iront à partir de cet été jusqu'à Rennes, reliée à Paris en 1h25 de trajet au lieu de 2h04, et Bordeaux, mise à 2h04 de la capitale au lieu de 3h14. Avec Paris à 1h20 de Bruxelles, c'est tout l'ouest de la France qui va devenir aisément accessible pour les voyageurs belges.

Les horaires de la moitié des trains de l'axe Atlantique seront donc modifiés, "pour que les gens puissent le matin aller attraper un TER plus un TGV, et à l'inverse le soir un TGV puis un TER pour rentrer chez eux", annonce Rachel Picard, la directrice de Voyages SNCF.

Pour remplir ses trains, la SNCF compte proposer des tarifs plus attractifs, en multipliant ses "petits prix". Cela doit répondre à la concurrence du covoiturage et des cars, très prisés notamment des jeunes.

 

Ainsi, Ouigo, l'offre de TGV à bas coût, "devient une offre nationale à compter du 2 juillet, ça n'est plus une petite expérimentation". Ces trains, lancés en 2013 entre Marne-la-Vallée et Lyon, vont gagner de nouveaux territoires en 2017, avec deux allers-retours quotidiens vers Bordeaux. De l'autre côté de l'Hexagone, Strasbourg sera également desservi.

La SNCF vise la clientèle aérienne

Il s'agit également de ravir des passagers à l'avion, en particulier la clientèle professionnelle. "On va aller chercher la clientèle aérienne, surtout sur Bordeaux ou Toulouse", annonce encore Rachel Picard, qui veut même aller en ravir 100% entre Paris et Bordeaux. La SNCF leur promet un service "aux petits oignons", avec wifi à bord, files d'embarquement dédiées, ou encore salons grand voyageur rénovés.

Avec les nouvelles lignes à grande vitesse, il y aura 33,5 allers-retours quotidiens entre l'Ile-de-France et Bordeaux - dont 18,5 directs - et 29,5 vers Rennes - dont 12,5 directs.