Laura Smet se retire de Facebook après le piratage de son compte

Laura Smet a annoncé qu'elle se retirait de Facebook après le piratage présumé de son compte par un hacker qui faisait état d'informations alarmantes sur la santé de son père Johnny Hallyday, atteint d'un cancer.
par
Marie
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"Je me retire de Facebook qui présente trop de failles de sécurité", a indiqué Laura Smet sur le réseau social samedi. L'actrice a pris cette décision après le piratage présumé de son compte par un hacker qui alarmait sur la santé de son père Johnny Hallyday, atteint d'un cancer. "Plusieurs dizaines de comptes auraient été piratés, dont le mien pendant plus de deux ans selon les enquêteurs", précise-t-elle sur Twitter. Elle a par ailleurs tenu à "remercier l'ensemble des enquêteurs et des autorités judiciaires qui ont réussi en un temps record à identifier l'auteur du hacking".

La fille du chanteur et de Nathalie Baye ajoute qu'elle a "déjà été victime très lourdement de certains magazines people". "J'espère de tout cœur que ceux-ci ne se sont pas rendus complices de ce hacking. L'enquête va pouvoir établir la vérité. J'y tiens plus que tout car ce n'est pas seulement moi mais aussi mon père qui est visé". Elle se dit fière de voir celui-ci "en forme face à cette épreuve" et lui redit son amour.

Le hacker présumé mis en examen

Le pirate présumé a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi, a-t-on appris de source judiciaire.

Interpellé mercredi à Paris par la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), cet homme de 35 ans a déjà été condamné par la justice pour des faits similaires. L'enquête recense d'autres victimes que la fille de Johnny Hallyday. "Il n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà piraté plusieurs comptes Facebook de personnalités", a relevé une source proche de l'enquête.

Le suspect a été mis en examen pour accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et modification frauduleuse de données, en état de récidive légale, a indiqué la source judiciaire. Il a aussi été mis en examen pour usurpation d'identité numérique en vue de troubler la tranquillité d'autrui ou de porter atteinte à la considération ou à l'honneur, et divulgation des correspondances émises, transmises ou reçues par voie électronique, a précisé cette source. Il a ensuite été placé en détention provisoire, comme l'avait requis le parquet de Paris, qui a ouvert l'information judiciaire.